Un programme inconscient et involontaire s’active dans notre cerveau. Il déclenche des manifestations végétatives, comme l’augmentation du rythme cardiaque, une baisse de la température cutanée et amorce des réflexes de survie comme la fuite. Ce traitement est géré par des zones émotionnelles (système limbique, amygdale) et l’information n’a même pas besoin de parvenir au cortex. Il s’agit d’un magnifique mécanisme d’adaptation à l’environnement, permettant aux individus de mobiliser leurs meilleures ressources pour réagir à une situation menaçante proche.

Du réflexe à la réflexion

Mais si le mécanisme cérébral s’arrêtait là, nous subirions […]