« Pardonner, c’est délivrer un prisonnier et découvrir que le prisonnier, c’était vous. » – Oscar Wilde

Les histoires de personnes qui acquittent leurs oppresseurs sont toujours belles et admirables. Cependant, lorsque nous sommes à la place de l’offensée, pardonner n’est généralement pas chose aisée, mais souvent un processus qui peut prendre du temps en fonction de la situation et de notre expérience de vie.

Cependant, dans la Bible, faire grâce est un commandement de Dieu. Il nous demande de pardonner comme lui-même nous a pardonnés (Eph. 4,32). Cet acte, bien qu’il demande du courage, peut donc être un reflet de la miséricorde de notre Père céleste sur cette Terre. Il est un outil d’union entre les hommes et entre nous et Dieu.

Quand l’amour ne soupçonne pas le mal

En psychologie, cette pratique prend deux formes : le pardon décisionnel et le pardon émotionnel. Le premier désigne la décision de ne pas garder rancune envers l’offenseur et donc de ne pas se conduire différemment avec lui. Le second s’inscrit dans la volonté de remplacer les émotions négatives en lien avec la rancœur avec des émotions plus positives vis-à-vis de cette personne. Ce deuxième type de pardon ira jusqu’à influencer le fonctionnement de notre système nerveux, avec des effets positifs sur notre vécu.

Selon plusieurs études scientifiques, ce qui peut faciliter le chemin du pardon est d’avoir de la compassion envers l’individu qui nous a blessée et d’essayer de comprendre ce qui l’a amené à agir ainsi. A l’inverse, ruminer l’offense et penser que l’autre était totalement malveillant envers nous compliquera ce chemin. Une fois accordé, le pardon permettrait de réduire les symptômes dépressifs, les sentiments de colère, d’hostilité, de stress et de détresse, ainsi que d’augmenter les ressentis positifs.

Libérée de réflexes toxiques

Faire grâce, ce n’est […]