J’avoue que depuis le début du mois, je suis un peu gênée. Car le ballet des traditionnels “Bonne année, bonne santé” est ouvert. On reçoit un mail ? “Bonne année”. On entre dans un magasin ? “Bonne année”. On décroche son téléphone ? “Bonne année”. Et sur les réseaux sociaux, pareil. Sauf que là, c’est la course à celui qui trouvera le post le mieux tourné, la story la plus inspirante. Bref, la phrase choc qui tordrait définitivement le cou à une année 2020 inscrite dans les annales comme annus horribillis.
Je me sens cernée.
Cernée par une injonction de formuler des vœux. Et même si dans la plupart des cas c’est juste une formule de politesse, je ne peux m’empêcher de ressentir une gêne. Ou plutôt, une inadaptation.
Honnêtement, je ne sais pas bien quoi souhaiter aux gens que je croise, dans la vraie vie ou virtuellement. Aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais aimé ce mois de […]