Quand j’arrive à l’Institut Curie à Paris, par une journée froide et pluvieuse, la première chose que je vois est une immense fresque de trente mètres de long composée de dizaines et dizaines de dessins d’enfants. Des poissons, des fleurs, des avions, des représentations réalistes ou abstraites, colorées ou pas, qui donnent à cet hôpital caché dans le cinquième arrondissement un accueil littéralement fantastique.
Je sais que toutes ces œuvres ont été produites par des enfants soignés ici pour des maladies cancéreuses.
Et je suis d’autant plus frappée par la beauté de cette fresque. Je sais aussi que derrière cela, il y a un sacré bout de femme que je m’apprête à rencontrer. Ce que je ne sais pas encore, c’est que mon petit cœur de fabuleuse va […]