Annie: La solitude du veuvage
« Même les saisons les plus tristes peuvent devenir, si nous les accueillons, une source de sagesse et de force pour le chemin devant nous. » Ces paroles du théologien et romancier Frederick Buechner accompagnent Annie depuis qu’elle a perdu son mari en 2017.
Le départ a été très soudain. « Comme nous avions passé toute notre vie de couple à travailler étroitement ensemble, j’ai senti immédiatement qu’il me faudrait un nouveau but dans ma vie. Je n’étais plus la femme du pasteur. » Même si Dieu lui avait retiré tout ce qui lui était familier, elle savait qu’il avait encore un projet pour sa vie. Le verset préféré de son mari est devenu sa prière: « J’ai constamment l’Éternel sous mes yeux ; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas » (Ps. 16, 8). La vie serait différente, certes, mais satisfaisante.
« Dans un premier temps, j’ai aidé l’Église orpheline à retrouver un nouveau pasteur. J’étais un élément stable pendant ce processus. » Ensuite, elle a dû retourner aux États-Unis […]