Le documentaire de Christophe Cognet commence par des images paisibles. Une pluie battante qui tombe sur la clairière d’un bois et une petite étendue d’eau. Lorsque la pluie cesse, remontent à la surface une multitude de petits cailloux blancs. Un homme les manipule et nous apprend que ce sont des restes d’ossements humains ! L’horreur est déjà là. Nous sommes sur l’emplacement d’un des nombreux crematoriums mis en place par le régime nazi.

L’écrivain documentariste dans son inlassable étude sur les camps de concentration (Parce que j’étais peintre, 2013) poursuit sa recherche en exhumant les rares photographies clandestines prises par les prisonniers eux-mêmes au péril de leur vie. Sa démarche consiste à confronter, à travers ces clichés, le passé et le présent pour mieux […]