Ils se dessinaient sur un mode de mise à distance et d’interrogation exigeante, autour des enjeux du temps et de la mort, qui obsédaient ce bon vivant. Agnostique, Alain Resnais se voulait d’abord un esprit libre.
Les protestants, qui lui ont consacré une notice dans L’Encyclopédie du protestantisme (article de Pierre Bühler) ont notamment porté leur attention sur L’amour à mort (1984), drame amoureux qui met en scène un couple pastoral, sur fond de Cévennes protestantes.
« Protestantisme et cinéma français »
A travers cette œuvre exigeante, où s’illustrent les magnifiques Pierre Arditi, Sabine Azéma, André Dussolier et Fanny Ardant (dont une image du film a été réutilisée, pour la petite histoire, pour un livre de Jean Baubérot, Le retour des Huguenots, 1985), on peut s’interroger d’un peu plus près sur les rapports entre le cinéaste et le protestantisme. […]