“Réformatrice sociale”, “pionnière”, Florence Nightingale a transformé le métier d’infirmière, mais pas seulement. Un documentaire diffusé par Arte met également en avant les compétences de la protestante en matière de santé publique, d’épidémiologie, de sciences sociales ou encore d’architecture. Tout débute en novembre 1854 en pleine guerre de Crimée, lorsque la fille d’une riche famille de l’Angleterre victorienne défie sa famille et se rend au chevet des soldats britanniques blessés, dans un hôpital militaire construit à la hâte à Constantinople. Plus que les combats acharnés, c’est le typhus qui fait des centaines de milliers de morts parmi les troupes françaises et britanniques.
Insistant sur l’importance de l’hygiène, elle n’hésite pas à user de son influence et de son pouvoir pour sauver des vies et révolutionner les soins infirmiers. Véritable icône internationale d’une profession, les travaux de Florence Nightingale ont marqué plusieurs générations de soignants et de travailleurs sociaux. En pleine épidémie de Covid-19, les soignants ont d’ailleurs encore marché dans ses pas.
Sorte de sainte laïque
Comme Florence Nightingale, à l’origine de la première école d’infirmières de l’empire britannique, ils n’ont pas choisi la voie la plus simple. Surnommée “la dame à la lampe” pour ses […]