Henry Mottu fut objecteur de conscience dans les années 1960. Il fit six mois de prison ferme dans l’ancienne prison de Saint-Antoine à Genève. En effet, les objecteurs en Suisse à cette époque étaient présentés aux tribunaux militaires qui décidaient d’une peine allant jusqu’à la prison. Le service civil n’existait pas encore et ne sera introduit qu’en 1996.

Dans cet essai très personnel, il rend compte de son engagement pacifiste, mais il défend maintenant une position plus nuancée, incluant, si les circonstances le demandent, la résistance armée contre les tyrans. Il s’inspire alors, dans son cheminement biblique et réflexif, de la pensée de Karl Barth et de Dietrich Bonhoeffer qui furent ses maîtres en théologie.

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