« Les arts en général revendiquent leur autonomie au nom même de leur exigence de liberté et de vérité. L’acte de création artistique est, en son geste libre, une quête de vérité.(…) Les artistes cherchent la vérité en chair et en os, une vérité mise à nu, dépouillée de toute rhétorique ou ornement. Les arts sont en prises avec le réel, tel qu’il est ; ils expriment des questions anthropologiques fondamentales.
Mais cette vérité « nous enclot dans l’immanence ». Elle nous voue au monde et seulement au monde. Pourtant quand les arts donnent chair à la présence forte de la vulnérabilité humaine et de sa finitude, ils résonnent fortement avec la figure du crucifié. Le corps à corps créateur avec la matière qui fabrique des compositions musicales, des tableaux de peintures, des édifices architecturaux, des vidéogrammes […]