Au départ, j’avais peu envie d’aller voir ce film car j’ai toujours un peu peur des biopics un peu longuets. Mais une interview de Raphaël Personnaz dans l’émission C’est à vous sur France 5 m’a fait changé d’avis.
J’aime beaucoup cet acteur dans ses précédents films : Quai d’Orsay, Au bonheur des ogres… Les autres acteurs du film sont aussi talentueux : Vincent Perez, Doria Tillier, Emmanuelle Devos… Mention spéciale à Jeanne Balibar qui joue Ida Rubinstein…
Alors, j’ai parcouru le dossier pédagogique du film et je me suis documentée sur ce fameux boléro de dix-sept minutes qui est la musique classique la plus écoutée au monde. Cocorico ! C’est un Français du pays basque, Maurice Ravel qui l’a composée .
En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d’inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie – les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l’amour impossible qu’il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son oeuvre universelle, le Bolero.
Ce film historique est donc un biopic (une biographie filmée) d’un des plus grands compositeurs du 20eme siècle. J’ai beaucoup aimé le générique qui retrace toute la postérité de ce boléro avec des reprises en japonais, en bossa nova, aux Antilles… Avant d’aller voir le film, il y avait même une publicité à la télé pour du taboulé qui utilisait le boléro en fond sonore.
La réalisatrice a même noté quelques lignes dans son film pour expliquer aux spectateurs, qu’on entend le boléro de Ravel quelque part dans le monde toutes les quinze minutes.
Ce boléro, je l’écoute en boucle depuis deux semaines pour comprendre en quoi il est aussi envoutant. Il m’a même donné goût à la musique classique alors que ce n’était pas gagné.
Sans surprise, j’ai trouvé le film un peu longuet. Il est beaucoup axé sur la psychologie de Maurice Ravel, un fils à maman, très complexé par l’art de la séduction. Mais l’intérêt de ce film réside dans la conception d’une oeuvre aussi géniale que le boléro.
Les scènes les plus mordantes sont celles où Maurice Ravel se confronte à […]