Il s’agit du dixième ouvrage publié par Agnès Gueuret. Il se compose de deux parties, l’une, Cantate pour ce temps-ci, l’autre, Au Jardin d’Engadi.  On y retrouve sans surprise la simplicité de l’écriture à laquelle l’auteure nous a accoutumés, et la vigueur de l’inspiration qui la mène. Vigueur de la simplicité, ce secret venu des Écritures. Enracinée en effet dans l’écriture biblique, la poésie d’Agnès fait entendre le son discret, simple et pur d’une eau venue de loin, celle qui irrigue souterrainement la vie de tous les jours comme les tourments de notre histoire ; en elle murmure le souffle ténu de la présence […]