Socialiste romantique, un temps ami de Proudhon, il créa, anima et finança quatre revues « philosophiques et religieuses ».
Marié à une pensionnaire de la Comédie-Française, il tint, avec elle, salon ouvert aux élites politiques républicaines et intellectuelles du second Empire.
Franc-maçon, il chercha à faire du Grand Orient une obédience spiritualiste conciliable avec la liberté de conscience.
Théoricien d’une morale laïque, il mourut oublié en un temps où la IIIème République, choisissait la laïcité de Jules Ferry défendue par ses anciens amis, Ferdinand Buisson et Jules Steeg.
Yves Hivert-Messica est auteur de plusieurs ouvrages sur la franc-maçonnerie en France. Patrick Cabanel est directeur d’études à l’École pratique des hautes études.
« Au moment où la laïcité fait l’objet d’une curiosité renouvelée, on ne lira pas sans intérêt les pages que l’auteur consacre à cette religion qui ne voulait pas avoir de prêtres, mais à laquelle… les fidèles ont manqué » Patrick Cabanel, directeur d’études à l’École pratique des hautes études dans sa préface.