C’est la réalisatrice Charlotte Wells, née en 1987 en Écosse et qui vit à New York, qui a remporté le Grand prix du Festival de Deauville pour Aftersun, son premier long-métrage. Le film met en scène le souvenir d’une jeune femme, à l’époque âgée de 11 ans, sur les dernières vacances d’été passées avec son père. Ce film succède donc à Down with the King de Diego Ongaro, qui avait reçu la plus haute distinction du festival l’an passé, rappelle BFMTV. À noter que le jury de la critique, qui est composé de cinq journalistes, a également été attribué à Aftersun.
La jeunesse, au cœur du festival
Le Monde note que l’enfance et l’adolescence sont des thèmes qui ont été au cœur de cette édition 2022 du Festival du cinéma américain de Deauville. Lesquels ont inspiré dix cinéastes. Par exemple, War Pony, premier long-métrage de Gina Gammell et Riley Keough (qui a reçu la Caméra d’or à Cannes en mai), suit le parcours de deux jeunes garçons dans le Dakota qui tentent d’échapper à la misère à laquelle leur histoire les destine. Ce film a reçu le prix du jury ex-aequo avec Palm Trees and Power Lines de Jamie Dack.
Enfin, le prix du public a été remis à John Patton Ford pour Emily The Criminal, son premier film qui raconte l’histoire d’une jeune femme qui n’arrive pas à joindre les deux bouts, coincée entre les dettes et les petits boulots à Los Angeles. Cette année, le festival aura mis en avant de jeunes réalisateurs et jeunes réalisatrices. Huit des treize films en compétition étaient des premiers longs-métrages. “Notre vocation s’est effectivement recentrée sur le cinéma indépendant, avec pour ambition, toujours, de découvrir ce que les autres un jour consacreront”, a déclaré au Monde Bruno Barde, le directeur du festival.