Gargiulo, le surveillant le plus expérimenté, est chargé de faire fonctionner la prison en équipe réduite. Une improbable cohabitation se met en place entre détenus et surveillants.
L’italien Leonardo di Costanzo réalise un film qui est une utopie réjouissante pour l’esprit. Dans ce huit clos d’une prison désaffectée où les quelques prisonniers restant sont bien plus nombreux que les surveillants, la tension palpable tout au long du film cache en réalité un microcosme où les verrous vont progressivement céder au bénéfice d’une solidarité, d’une humanité réconfortante.
Ils sont tous rassemblés dans la petite partie utilisable de l’établissement voué à la destruction, sorte de panoptique. Les prisonniers ont un contact plus facile avec les surveillants rassemblés au centre de la rotonde de plein pied avec leurs cellules. Ils peuvent également mieux communiquer entre eux et se connaissent bien. Dans cette attente sans horizon ils ne peuvent recevoir de visite, n’ont plus d’activité et doivent se contenter de la nourriture en barquettes […]