Le film ouvre sur les images de liesse de la Libération et des GI entrant dans les villages, puis, toujours en images d’archives en noir et blanc, sur des séquences moins glorieuses, des femmes tondues parce qu’elles ont eu une liaison avec un soldat allemand. Parmi ces tondues, Madeleine, que l’on retrouve quelques années après, en couleurs, mère d’un petit garçon et serveuse dans un hôtel de la côte bretonne. Elle y rencontre François, étudiant en archéologie et fils d’un riche industriel.
Et très vite, coup de foudre ou mariage de raison, ils vont joindre leurs destinées. Ils semblent très amoureux mais chacun a un secret. Madeleine l’avoue vite à François, son petit garçon est le fruit de ses amours éphémères avec un soldat allemand. Son statut de fille-mère, déjà lourd à porter à cette époque, l’est encore bien plus dans ces circonstances. Se marier, qui plus est avec un intellectuel bourgeois, la replace dans la société. Quant à François, sa hâte à se marier est une tentative d’échapper à ses […]