Le film est d’inspiration autobiographique ; Chie Hayakawa a elle-même perdu son père dans sa jeunesse et elle a placé son récit en 1987, année de ses 11 ans, pour raconter son ressenti de petite fille. La vie de Fuki, élève en dernière année d’école primaire, est bouleversée par la maladie de son père. Celui-ci est hospitalisé et sa mère doit jongler entre les visites à l’hôpital et son travail, ce qui lui laisse peu de temps pour s’occuper de sa fille.Fuki va chercher une échappatoire dans des tours de magie et des expériences de sciences occultes et trouver du réconfort auprès d’une camarade de classe dont le foyer, dans lequel la mère est toujours présente, est un havre accueillant. Mais l’amie déménage et Fuki va chercher à briser son isolement par des rencontres par téléphone plus dangereuses.
Cette histoire filmée au niveau de l’enfant est d’une grande délicatesse ; le film montre Fuki désorientée mais pas vraiment affligée face à la mort prochaine de son père et aux réactions de sa mère. Il peint aussi la société japonais […]