C’est alors qu’apparaît en Europe une maladie que l’on ne connaissait pas encore, le choléra. Les malades étaient atteints de diarrhées terribles et souvent en mouraient. Les médecins n’arrivaient pas à déterminer si cette maladie était contagieuse ou non. Ce qu’on voyait c’est que, si certains malades s’en sortaient, d’autres mouraient en quelques jours. L’auteur présente le cas du département de la Sarthe curieusement épargné. Pourquoi ? Il apparaît que c’est justement parce qu’il était pauvre. Son archaïsme le sauvait : peu d’échanges, donc moindre prolifération de l’élément infectieux !

Reste qu’apparaît alors, très clairement, que ce sont les pauvres qui sont les plus frappés. Aussi le lien fut vite fait avec ce qui, jusque-là, n’attirait guère l’attention : les conditions infectes de l’habitat populaire. C’est alors que l’on commença à se soucier des lieux malsains, des mares stagnantes, des pratiques dangereuses […]