Pendant le confinement, j’ai regardé deux films géniaux qui m’ont paru jumeaux sur bien des points : Ray et Green book. Ils se déroulent à la même période (les années 1950 aux Etats-Unis) et racontent chacun une tournée de musiciens à travers les états du Sud.
Green Book raconte une belle histoire vraie : une amitié entre un pianiste virtuose noir et son chauffeur italo-new yorkais pas bien finaud. Ils vont s’entraider au cours de cette tournée. J’aime beaucoup la scène où le pianiste impressionne les clients noirs du cabaret qui s’attendaient à du jazz pour les divertir et qui respectent son talent pour la musique classique. Il y a tellement de différences : la couleur de peau, le statut social, le compte en banque, l’éducation, qu’il vaut mieux autant les accepter que de se haïr.
Et puis il y a eu le meurtre de George Floyd le 25 mai 2020 qui a provoqué des vagues de manifestations mondiales pour condamner cette arrestation raciste qui a basculée dans l’horreur et l’impensable. Plutôt que […]