Un second édit, l’édit de Fontainebleau datant de 1685, vient annuler les acquis et avancées pour les protestants français du fameux édit de Nantes, datant de 1598, et annoncé comme « perpétuel et irrévocable ». Ce second édit est connu sous l’appellation de Révocation de l’édit de Nantes…

La révocation constitue véritablement un ébranlement profond pour les protestants français, atteints dans leur chair et dans leur âme. Le regard porté par la postérité et l’historien est nécessairement critique au vu des répercussions si dommageables pour les protestants français, mais aussi des conséquences néfastes pour la France dans des domaines divers, qu’ils soient d’ordre militaire, économique, politique, moral enfin. Une question prégnante se pose alors à l’historien : qu’est-ce qui a retenu, sinon empêché l’État, devant l’échec indiscutable d’une telle mesure, dramatiquement inutile au demeurant, de réexaminer, modifier, annuler même l’édit en question ?

Philippe Joutard ancien recteur des universités, directeur à l’École pratique des hautes études, publie un nouveau livre sur cette question en proposant une approche inédite de cette question. Creusant le sillon de l’analyse, l’historien nous présente ici une approche surprenante et brillante de ce texte qui faillit être fatal au protestantisme.

À 20h30 au temple d’Auteuil, 53 rue Erlanger, 75016 Paris