Les documentaires sur Pina Bausch, fabuleuse chorégraphe, ne manquent pas. Beaucoup d’entre nous ont en tête le film de Wim Wenders, Pina (2011), une œuvre de deuil sortie juste deux ans après la mort brutale de la chorégraphe. La démarche de Florian Heinzen-Ziob est différente. C’est un film sur l’héritage de Pina, tourné vers l’avenir.

Le réalisateur suit le montage de deux chorégraphies emblématiques de la danseuse dans deux lieux différents, Iphigénie en Tauride (crée par Pina Bausch en 1974), à l’opéra le Semperoper de Dresde, et Le Sacre du printemps (1975), à l’École des Sables de Dakar de Germaine Acogny. Dans le premier cas un décor de dorures et angelots avec des danseurs et danseuses de formation classique ; dans le second un hangar ouvert sur la […]