Si l’on commence par «Dieu est…», que pourra-t-on dire de plus que Dieu «est dé-coïncidence»  Au risque, sinon, de rabattre Dieu dans de l’«être», dans du dogme et de l’idéologie.
Or, en avançant que Dieu ne saurait «être» que dé-coïncidence, on ré-entendra du même coup, dans l’Évangile de Jean, l’inouï de la Nouvelle faisant dé-coïncider le vivant du vital et promouvant l’intime du sujet.
S’il faut dé-coïncider du monde pour la vie du monde, c’est dans cette dé-coïncidence que se déploie l’«esprit».
Façon aussi de laver «Dieu» des re-coïncidences qui l’ont fait verser aujourd’hui dans l’indifférence, pire que sa «mort» proclamée.

«La dé-coïncidence est un concept de terrain fissurant les blocages installés – aussi pour “Dieu”.»