Proche de Jacques Ellul, Siméon nous emmène au-delà des questions théologiques. Dans le volume qui nous occupe, ces trois textes, destinés à un lectorat cherchant une pensée cultivée sur la sagesse juive, sont réunis pour la première fois. Les trois parties de cet ouvrage sont d’inégales longueurs, la première moitié étant consacrée à Qohélet et à la Loi, alors que la seconde moitié d’une centaine de pages est tout entière réservée à une réflexion sur le livre des Proverbes.

S’agissant de Qohélet, l’auteur y découvre et nous fait partager « Le don du vivre », plutôt que la recherche du sens de la vie. Il s’agit bien pour lui du « vivre » plutôt que de « la vie » avec tout ce que le verbe, plutôt que le nom, implique de dynamique. Déjà dans cette première partie il évoque la question de « La Loi au service du vivre ». « Quant à la Loi, elle est elle-même au service du vivre et se juge […]