Le Festival photo de Martagny grandit encore. Pour sa septième édition, il revient avec sept expositions, un parcours pour les enfants et une présentation des travaux photographiques réalisés par 12 jeunes résidents d’un institut médico-éducatif voisin. Mais comme les autres années, le rendez-vous reste gratuit, en plein-air et accessible à tous. Laurent Lucas, l’organisateur, y met un point d’honneur. L’an dernier, sa recette avait notamment séduit Thomas Pesquet, dont des photographies prises depuis la Station spatiale internationale (ISS) avaient été exposées aux côtés de celles de photographes de renom dans différents endroits de la commune du Vexin-Normand.
Cette année d’autres grands noms de la photographie racontent de nouvelles histoires à l’aide de leurs clichés. Par exemple, Alexandre Sattler a focalisé son attention sur les écoles du monde. Philippe Blondel, lui, raconte l’errance de jeunes au Burkina Faso, où il a passé trois ans. Quant à Maxime Crozet, il entraîne les visiteurs sur les routes américaines et fait défiler des paysages. Mathieu Douzenel joue presque à domicile. Le photographe normand a choisi de présenter une série consacrée à la France qui s’amuse. Un sujet bien loin de l’entraînement des militaires de l’Otan dans les Balkans avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, immortalisé Cyrielle Sicard. “Les expositions sont pleines de bienveillance et elles montrent beaucoup de choses drôles”, rassure Laurent Lucas, qui a lui-même travaillé pendant vingt-cinq ans dans l’image, avant de se consacrer au vin.
Un parcours ludique et pédagogique
En plus des expositions, des rencontres […]