Confrontées à l’image d’elles-mêmes que la société leur renvoyait, ces dirigeantes d’entreprise, d’institution ou de mouvement politique ont dû apprendre à « chercher l’excellence en permanence » avec ténacité, pour « mériter leur place » tout en faisant abstraction des nombreux a priori masculins : présomption d’incompétence, manque de légitimité, risque de grossesse, etc. À cela vient s’ajouter le regard intransigeant et parfois paralysant que ces femmes portent sur elles-mêmes : syndrome de l’imposteur ou autocensure, manque de confiance en soi et tendance à se sous-estimer face à des hommes qui […]