Cannes, c’est presque déjà la mi-temps. Les films s’enchaînent, les yeux débordent d’images et on se sent comme dans une bulle : à la fois perméable à toutes les problématiques du monde dont les cinéastes sont les témoins, et coupé pour la durée du festival de la vraie. Comme si, durant cette douzaine de jours, on faisait partie d’un bouillon de culture qui dépasserait nos préoccupations quotidiennes.
On se retrouve dans les queues en attendant l’entrée dans les salles et on discute des derniers films vus. « Ah, tu n’as pas aimé – moi j’ai adoré ». Très souvent les avis sont […]