Après avoir évoqué les guerres en Algérie et en Indochine dans deux films précédents, David Oelhoffen s’attaque à une autre guerre très compliquée, celle du Liban (1975-1990). Dans ce malheureux Liban où, comme le dit Marwan, ‘le Liban tire sur le Liban’, il y a 17 confessions religieuses (4 musulmanes,12 chrétiennes, 1 druze) où toutes ont leur territoire, leur milice, leur laisser-passer, leurs amis et leurs ennemis, parfois interchangeables.

Georges arrive avec un projet ‘œcuménique’ de théâtre, sans rien connaître ni du Liban, ni de la guerre, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il va s’efforcer de détruire le ‘quatrième mur’, ce mur imaginaire qui, au théâtre, sépare le […]