Il fallait être aux Etats Unis pour se lancer dans un film aussi engagé et c’est tout à l’honneur de ce pays de nous permettre de plonger dans les arcanes du pouvoir américain, même si ne fût facile ni pour Ali Abbasi ni pour Sebastian Stan de mener à bout cette entreprise tant les vents étaient contraires. Au début du film, dans les années 1970, le jeune homme est encore timide. Son rêve est d’acheter le Commodore, un hôtel décrépit sur la 42e Rue et de le transformer en palace international. Son père, un tyran domestique qui décide de tout est contre. L’apparition de Roy Cohn va changer la donne.

Celui-ci épate et séduit Donald par ses manières brutales, son regard de braise. Il défend les mafieux, fait chanter les juges, utilise les moyens les moins légaux pour obtenir gain de cause. Il a dans le passé fait condamner à mort les époux Rosenberg. Cohn […]