Trente-cinq ans plus tard, au moment où le fondateur Laurent Aubert s’apprête à passer la main, l’heure est venue de faire le bilan.

Au fil des ans, les Ateliers d’ethno ont tendu un miroir aux Genevois. Plus encore, ils ont questionné les contextes, les philosophies et les modes de vie qui entourent les arts musicaux. Militants sans avoir l’air d’y toucher, ils ont invité des Afghans en exil, des Africains qui peinaient de plus en plus à obtenir des visas. Ils ont accueilli le monde au moment où de nouveaux murs s’érigeaient.

Cet ouvrage retrace en textes et en images ces trente-cinq an de sons ; il n’est ni un album de famille ni le panégyrique obligatoire du fondateur qui s’en va. Il est un portrait critique et passionné de la Genève internationale, de la catégorie « musiques du monde » et du risque associé de ranger dans un fourre-tout commode toutes les cultures extra-occidentales. Il est aussi la réponse au pari des Ateliers d’ethnomusicologie : la musique, d’où qu’elle vienne, est une main tendue.

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