C’était une énergie, conduite mieux que contrôlée. Juger n’était plus à son programme depuis des lustres, elle avait su trouver ce sentiment précieux que l’on nomme « sérénité ». Son prénom résonnait comme une opérette, une mélodie qui court au bras de l’illusion pour mieux faire oublier le tragique de l’Histoire.
Mais avec un nom de jeune fille qui contient des aromates exotiques, une pincée de poivre au creux des conventions, s’exprimait, tendre paradoxe, l’âme française que les violons étrangers savent porter comme personne. Voilà pourquoi Gisèle était […]