Golda Maria Tondovska est très attachante. Avec une émotion contenue, un léger accent d’Europe centrale, une mémoire qui se cherche et ne suit pas toujours la chronologie des faits, elle nous entraîne dans ce qu’a été sa vie, son amour pour la France, son mariage à Paris, la naissance de ses deux enfants, et la confiance qu’elle avait au point de ne pas fuir en Suisse comme son mari et sa fille, car elle tenait à voir depuis la France la victoire contre les Allemands. Quand elle se décide à partir en 1944 avec son fils Robert de près de trois ans et […]