Cette question revient sans cesse : pourquoi ne sommes-nous pas capables de vivre libres et heureux alors qu’en théorie, nous disposons de toutes les ressources nécessaires ?
Cet écho du jardin d’Eden et du paradis perdu est un thème récurrent dans l’art. Le rock regorge de mentions d’un paradis toujours hors de portée et Queen partageait cette fascination pour un lieu de félicité au-delà du monde matériel présent, mais dont l’accès nous échappe. Le refrain reprend cette frustration : « Ça pourrait être le paradis… » mais ça ne l’est pas ! En notre for intérieur, nous le savons : nous vivons dans un état de manque et de rupture. Somme toute assez pessimiste, ce texte évoque l’enjeu pour les générations futures: « Le monde pourrait être libre, ensemble tous unis. Nous devrions donner de l’amour à nos filles et nos fils. » Nos enfants ne sauront pas mieux que nous conjurer le malheur du monde. Où se trouve la solution ?
Dans cette chanson, les couplets suggèrent que la solution se trouverait dans une présence apaisante […]