Bête noire des «anti-rock» depuis les années 70 à cause de ses références sulfureuses, cette chanson figure aussi parmi les tubes de rock les plus joués au monde. Ce n’est plus un secret que les paroles ne sont pas une invitation au satanisme, contrairement à ce que certains chrétiens ont supposé. En effet, Highway to Hell était le surnom d’une longue route droite mais dangereuse en Australie près de la ville d’origine du chanteur de l’époque, Bon Scott. La réputation légendaire de la chanson a été scellée sept mois après la sortie de l’album quand Scott est mort pendant une nuit trop alcoolisée.

Si des millions de personnes ont acheté, écouté et chanté ce tube, ce n’est pas seulement parce qu’il concentre l’essentiel d’un gros morceau de rock, mais aussi, reconnaissons-le, parce qu’il flirte avec «le côté obscur»: l’enfer, le diable et le mal. Beaucoup des ados qui l’ont joué à plein volume l’ont fait pour embêter leurs parents et exprimer leur révolte. La plupart des fans ne pensent pas à une autoroute australienne en écoutant I’m on a Highway to Hell, mais au Paradis. Pourquoi donc cette fascination ? […]