Les premiers chapitres racontent l’enfance et l’évolution du jeune Roger Schutz et comment sa formation familiale, ses recherches et ses rencontres avec des personnes engagées dans le rapprochement des Églises (l’Abbé Couturier, le pasteur Visser ’t Hooft…), l’ont conduit à envisager et à mettre peu à peu en œuvre la création d’un lieu où des hommes en communauté jetteraient des ponts entre les Églises.
Après la guerre, quatre hommes s’installent à Taizé, dans une maison achetée par Roger Schutz en 1940, puis abandonnée quand la France a été occupée. Débuts difficiles mais enthousiastes, rythmés par la prière dans le grenier, les travaux de mise en état de la maison, de culture de champs alentours…En 1949 sept frères s’engagent à vie…ce qui suscite étonnement et parfois refus par les protestants, mais amène des catholiques à venir voir ce qu’il en est.
De 1953 à 1962, les frères œuvrent de plus en plus pour renforcer l’œcuménisme qui n’était pas encore reconnu comme une nécessité pour l’Église, même si des éléments importants existaient déjà, comme le groupe des Dombes ou le Conseil Œcuménique. Au Concile Vatican II, Frère Roger et Frère Max (Thurian, le théologien de la communauté) reçoivent chaque jour des évêques avec lesquels ils tissent des liens très forts qui leur […]