Sous le Consulat, Napoléon Bonaparte introduit le régime concordataire. Avec la loi du 18 germinal an X (le 8 avril 1802), relative à l’organisation des cultes, l’État consacre la liberté religieuse des cultes catholique et protestant. Six ans plus tard, elle sera également accordée au culte israélite, précise Mon Calendrier protestant. Un grand principe révolutionnaire qui s’applique uniquement aux cultes reconnus. Le Concordat et les Articles organiques resteront en fonction jusqu’à la loi de Séparation des Églises et de l’État en 1905.
De son côté, le Musée protestant rappelle que les Articles organiques prévoient notamment la rémunération du clergé par l’État, l’attribution et le financement des lieux de culte. Et ce, sans […]