Dès 1661, Louis XIV annule les quelques permissions accordées aux réformés. On démolit des temples. Le 18 octobre 1685, persuadé que le royaume est unifié, il signe, à Fontainebleau, un édit révoquant l’édit de Nantes jugé obsolète.
L’EPU de Fontainebleau a décidé de relever ce défi : faire connaître cette signature, pour mieux la prendre à rebours ! L’édit a marqué une période de persécutions, d’exils. Nous voulons mettre en avant : la fraternité, le respect, le dialogue et la prière œcuméniques et nos libertés. Pour cela, nous proposons des animations à Fontainebleau, au château (une première ainsi !) et au temple. Un évènement a déjà eu lieu. Le 16 mars, nous avions invité Arnold Daya, responsable régional de l’ONG Portes Ouvertes, pour nous informer et prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui. Cette entrée en matière fut très marquante ! Nous ne voulons pas oublier nos frères et sœurs qui souffrent en raison de leur foi. Nous les portons dans nos prières, et notre programme leur est dédié.
Voici les événements à venir :
- Jeudi 16 octobre, 20 h, au Centre spirituel des Carmes d’Avon (1 rue du Père Jacques) : veillée oecuménique : prières communes et engagements fraternels.
- Vendredi 17 octobre, 20 h, au temple (3 rue Béranger) : Crystel Bernat, professeure d’histoire moderne à l’Institut protestant de théologie, proposera une conférence : « “Il ne sert de rien de garder le coeur à Dieu si les mains ne sont pures”. Des pasteurs face à l’abjuration. Réfutation des parjures et plaidoyer en faveur de l’engagement pour la Réforme au temps de la Révocation ». Nous étudierons les discours des pasteurs exilés, exposés à l’abjuration massive des réformés. Comment parler d’engagement quand celui-ci est impossible ?
- Samedi 18 octobre, 14 h, salle des colonnes, château de Fontainebleau : « 18 octobre 1685 : l’automne de l’intolérance. La révocation de l’édit de Nantes à Fontainebleau ». Deux conférences d’Hubert Bost (EPHE) : 1. Le contexte. 2. La propagande. Sébastien Hurtaud jouera au violoncelle les Suites que Bach composa pour les huguenots exilés. Élisabeth Balland conclura avec […]