Il y a 100 ans, au cours des Jeux olympiques de Paris 1924, l’athlète Éric Liddell entrait dans l’Histoire du sport, en remportant l’or sur le 400 mètres. Mais cet événement n’est qu’une partie de son destin hors du commun, dans lequel sa foi tient une part très importante. On peut également établir un parallèle avec le chevalier Bayard « sans peur et sans reproche », mort il y a 500 ans (1524), et dont l’une des devises était : « Il reçoit pour donner. »
Éric Liddell est né en Chine le 16 janvier 1902 à Tianjin. Ses parents étaient des missionnaires chrétiens de la London Mission Society. En 1920, il étudie les sciences pures et la théologie à l’université d’Édimbourg.
Début de carrière sportive
Sa foi profonde et son amour du sport font partie de sa vie universitaire. Il devient le capitaine des équipes de cricket et de rugby de l’école. Mais c’est en athlétisme qu’il se fait réellement connaître. Sa façon de courir n’a rien d’académique : avec la tête en arrière, il court à l’aveuglette… À ce point qu’on lui a demandé comment il savait où se trouvait la ligne d’arrivée. Il a répondu : « Le Seigneur m’a guidé. »
Les Jeux olympiques de Paris
Les fortes convictions chrétiennes d’Éric Liddell l’ont amené à considérer le dimanche comme un jour mis à part par Dieu pour le repos, la réflexion et l’adoration. Six mois avant les Jeux olympiques, il sait que sa meilleure épreuve, le 100 mètres, est programmée un dimanche. Les efforts […]