Quand il découvre le récit de Samuel, un émerveillement profond le saisit : comme ce serait merveilleux de posséder ce livre, pense-t-il, de le lire tout entier, de l’étudier !
Il écrira plus tard : « Nul remède, nul conseil ne m’aurait aidé, si le Christ n’était venu et n’avait pas ouvert la Bible, et n’était pas devenu ainsi par sa Parole mon conseil et ma consolation. »
Au nom de la Bible !
Lorsque le 31 octobre 1517, Luther affiche ses 95 thèses sur les indulgences, pour la réforme de la doctrine et de la morale de l’Église, il écrit : « Je me suis élevé contre les indulgences… mais sans violences. Je n’ai fait qu’annoncer, prêcher, publier la Parole de Dieu et rien d’autre… Moi je n’ai rien fait, c’est la Parole de Dieu qui a tout accompli. »
En 1522, alors qu’il est recherché par toutes les polices de l’empereur Charles-Quint, Luther trouve refuge dans le château de […]