Les premières images montrent une épouvantable barre d’immeubles gris beige dans une banlieue du sud de Moscou, Butovo. La réalisatrice y a passé son enfance dans les années 1990, une période de pauvreté noire pour la Russie post soviétique qui sera suivie dès 2000 par les sinistres années Poutine. L’enterrement de Kimi apparaît rapidement, sa tombe dans la neige, le chagrin de ses proches.

Deux ans après, en 2018, Marusya s’est replongé dans ses archives, des bouts de films tournés ici et là avec différentes caméras, des photos, prises de son, etc. pour bâtir ce documentaire. Il redonne vie à son compagnon et raconte comment il s’est enfoncé dans l’autodestruction. Mais « comment garder quelqu’un qui fait […]