Jean-Gabriel Gallot (1744-1794) était issu d’une famille vendéenne, bourgeoise, aisée, huguenote, très pieuse, sensible à la misère des paysans de la campagne poitevine et toujours prête à des actes charitables, le partage du travail des vendanges et des divertissements.
Après des études à Paris et surtout à Montpellier où il avait obtenu sa licence et son doctorat de médecine en 1767, il revint dans sa campagne de Saint-Maurice-le Girard pour exercer ce métier devenu « une mission, un sacerdoce (qui) correspondait sans doute à son tempérament » avec des consultations très souvent gratuites. Il était un adepte convaincu de la philosophie de la Fondation de la Société Royale de Médecine qui promouvait l’hygiénisme et l’aérisme. « Ses autopsies, ses médicaments nourrissaient sa correspondance savante et ses contributions jusqu’en 1775 au Journal de Médecine et en 1780 à la Gazette de la Santé puis aux Affiches du Poitou et à la Commission de Médecine à Paris (devenue […]