Enfant de père inconnu, abandonné par sa mère, Joker est bipolaire, et psychopathe parfait, violent et touchant… Je n’en dirai pas plus de ce film époustouflant, qui apporte à la fin une résolution d’énigme ! La boucle est bouclée : Batman l’orphelin de Gotham, qui se consacre au Bien, devra forcément subir la violence de Joker.. Un peu de psychanalyse élémentaire.

En 1981, à Gotham City, Arthur Fleck (Joaquin Phoenix transcendant) travaille dans une agence de clowns. Méprisé et incompris, il mène une vie en marge de la société, dans un immeuble miteux avec sa mère Penny. L’histoire est celle d ‘un homme sans identité qui lutte avec des moyens dérisoires. D’où la violence qui s’insinue partout, car Joker va peu à peu devenir le symbole de la résistance des paumés, des pauvres contre les riches. Mais l’accueil du public américain semble très divisé sur le sens à donner à ce film hors norme.

Analyse

Un soir dans le métro trois hommes violentent une femme. Fleck intervient mais il se fait violemment agresser et tabasser. Muni d’une arme, il […]