C’était un temps de joie recouvrée, le bonheur tout simple de vivre en paix. L’un des artistes des cabarets naissants, grand dadais qui ne semblait pas savoir quoi faire de ses jambes, inventa le cinéma de l’humour et de la tendresse mélangés. Jour de fête a froissé les cymbales de la Libération. Jacques Tati, son réalisateur, l’a tourné à Sainte-Sévère-sur-Indre. Or, cette commune a eu la judicieuse idée d’ouvrir un musée en souvenir de l’illustre cinéaste, hommage à celui qui, réfugié pendant l’Occupation dans une ferme de la région, avait promis aux habitants du village d’y […]