D’un côté, certains n’y voient que la bande-son de la fusillade finale d’un western. En face, une armée de fans de Bob Dylan considèrent ce titre comme un sommet de l’art du célèbre prix Nobel de littérature.
Les premiers soulignent que la victime mourante de la fusillade est un shérif justicier. Il est normal qu’à l’approche de la mort, il rejette son insigne et son arme, piètres défenses contre le petit bout de plomb qui l’expédie aux portes du paradis.
Les seconds affirment trouver dans ce texte, pourtant bref et simple, une évocation de toute la complexité morale et spirituelle qui tourmente l’être humain en quête de valeurs absolues et éternelles.
Compte tenu de l’œuvre de Bob Dylan dans son ensemble, cette seconde interprétation est certainement légitime, et expliquerait le […]