Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?
Comme il l’a déjà fait dans ses précédents films, Martin Provost rend hommage aux femmes qui malgré les carcans qui pèsent sur elles, arrivent à s’émanciper. Il met ici l’accent sur ce qu’était la situation des jeunes filles à la veille de mai 68. Les jeunes générations auront peine à le croire mais c’était bien la réalité : des pensionnats de jeunes filles où on leur enseignait les « piliers » qui les transformeraient en […]