Mai 1940 : la police française arrête Jacob Barosin et sa femme, deux réfugiés juifs qui vivent et travaillent à Paris depuis plusieurs années après avoir fui l’Allemagne nazie.

C’est le début d’un long périple à travers la France, de camp d’internement (Gurs) en camp de travailleurs étrangers (GTE Langlade) et en hébergements tolérés (Nice, Lunel, Florac), et finalement la planque dans les Cévennes puis en région parisienne.

Sauvé de la déportation par un réseau d’amis et l’aide de Français engagés, dont les pasteurs Toureille, Gall et leurs paroissiens, Jacob Barosin est le témoin des miracles qu’un peu d’humanité peut réaliser dans un monde dominé par le Mal.

Né en Lettonie en 1906 dans une famille juive aisée, Jacob Judey (Barosin) fit des études d’art à Berlin dans les années 1930. Après la Libération, et devant le refus des autorités françaises de le naturaliser, il a émigré aux États-Unis où il est devenu un peintre reconnu.

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