L’introduction souligne à quel point la prédication du “Christ crucifié” par les premiers chrétiens semblait insensée à leurs contemporains du Ier siècle, et montre comment cela reste révoltant à notre époque.
Les auteurs reprennent chronologiquement les différents éléments de la Bible : la Pâque, l’exode, les sacrifices dans le désert, l’image du bouc émissaire, etc. Ils expliquent simplement  les notions de substitution, propitiation, rédemption, justification en s’appuyant toujours sur des versets bibliques.
Je trouve que c’est un rappel très clair et touchant de la grandeur de cette œuvre, sans concessions : les auteurs ne font pas l’impasse sur le Dieu dévorant et la nécessité de satisfaire sa justice. Bref, c’est une lecture édifiante et qui appelle à l’adoration et la reconnaissance, devant tant de merveilles : ”Cet amour consiste non pas en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et qu’il a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés” 1 Jean 4.10.