J’ai passé un très agréable moment de lecture dans le métro et dans mon lit ce week-end. Ce roman m’a bien divertie face au couvre-feu bien déprimant, au froid et à notre confinement dans deux chambres de notre appartement en rénovation.
C’est une histoire de rivalité entre un aristocrate oisif Sébastian et une jeune libraire londonienne Posy. Elle tire un peu le diable par la queue depuis la mort de ses parents qui tenaient la librairie et le salon de thé. La propriétaire du lieu, Lavinia a pris sous son aile Posy. A sa mort, elle décide de lui léguer l’endroit mais lui propose une association professionnelle très déroutante : faire équipe avec Sebastian pour que la librairie redécolle comme au bon vieux temps des sœurs Mitford.
Cependant, ils n’ont pas du tout les mêmes aspirations littéraires : il veut se spécialiser dans le roman policier. Elle ne jure que par la romance. C’est un roman très contemporain sur Londres et sa gentrification inévitable. Il raconte en quoi un groupe de trentenaires cherche désespérément le véritable amour avec une sacrée dose de méfiance et de cynisme. […]