Ces nouveaux contes d’André Trocmé, dont certains n’avaient jamais été publiés dans un ouvrage ont tous été écrits après la guerre. Et à les lire on constate que l’auteur n’a rien perdu de sa lucidité ni de son talent ; alors que la censure ne sévit plus et que l’Europe se remet de la destruction et de la Shoah, le résistant non-violent utilise maintenant les armes de l’esprit contre les nouvelles idoles du temps, argent, égoïsme, conformisme et force brutale. […]