Comme pour le commun des mortels, la fin de la vie des écrivains et des artistes oscille entre sérénité et sénilité ; ou, pour le dire autrement, entre senectus (la vieillesse lucide et sage) et decrepitas.
Il y a ceux qui arrêtent leur activité artistique en disant « les jeux sont faits », « plutôt silence que plainte » ; mais ils sont rares (Rimbaud, Philippe Roth). Il y a ceux qui commettent sur le tard des œuvres mineures qui seront souvent jugées quelque peu décadentes (cf. L’espoir maintenant de Jean-Paul Sartre). Il y a ceux qui retardent par de fausses sorties le moment du point final, car « il est difficile de s’arrêter ». Il y a aussi […]