Cinquantième film de Claude Lelouch pour célébrer l’amour qui a toujours imprégné l’œuvre et la vie du réalisateur. Avec un casting qui rassemble sa bande d'acteurs fétiches.
Jean-Luc Gadreau
20/01/2022
Le blog de Jean-Luc Gadreau
Un film pour célébrer l’amour, mais pourquoi faire simple ? Claude Lelouch se donne ici le droit d’ouvrir un retable, une comédie (pas si dramatique) en 3 actes dont L’amour c’est mieux que la vie n’en serait que l’ouverture, mais aussi toute une Histoire qui précède et qui, de-ci de-là, apporte quelques images, quelques notes, et comme un lien divin à son histoire.
Les trois A : L’AMOUR, L’AMITIÉ et L’ARGENT sont les trois principales préoccupations de l’humanité. Pour en parler le plus simplement possible, Gérard, Ary et Philippe ont fait connaissance il y a 20 ans, à leur sortie de prison, et se sont tout de suite posé la vraie question : Et si l’honnêteté était la meilleure des combines ? Aujourd’hui, ils sont inséparables et scrupuleusement vertueux… Mais Gérard apprend qu’il souffre d’un mal incurable. Le sachant condamné, Ary et Philippe veulent lui offrir sa dernière histoire d’amour… car Gérard a toujours répété que l’amour c’était mieux que la vie.
Avec Lelouch tout est possible… à la fois ne pas être surpris par un style, une thématique, une ambiance, mais aussi se laisser embarquer et chavirer par la beauté et l’authenticité d’un scénario et de personnages qui transpirent le naturel. Et de là permettre aussi une certaine folie où un Jésus danse avec ‘une’ diable, ce même Jésus (ou ‘une’ autre) fait des farces à deux policiers dépassés, entre par la gauche dans un taxi et revient par la droite dans la peau d’un médecin du Samu. Une audace qui autorise des autocitations ou l’utilisation d’images de films et de héros passés qui viennent s’intégrer comme des archives d’une histoire qui s’écrit sur l’écran. Une maitrise qui joue sur les répétitions pour dire encore et encore un message universel qui pourra sembler convenu à beaucoup mais qui pourtant… reprend les codes d’anciennes paroles : Maintenant, ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et l’amour ; mais la plus grande des trois est l’amour. Tout ça pourrait sembler fou et peu convaincant, mais avec ce Lelouch la magie opère à merveille ou plutôt le miracle de l’amour et d’un Dieu auquel il semble vouloir croire de plus en plus, comme le dit pour lui son Gérard (Darmon) dont les jours sont malheureusement comptés, car si l’amour est fort, la vie n’est pas éternelle ici-bas.
Ni trop court ni trop long, dans un véritable équilibre permanent, avec une certaine perfection continuelle, tant technique qu’artistique et narrative, avec aussi gravité et sourire, L’amour c’est mieux que la vie est un vrai joli moment de cinéma qui fait beaucoup de bien, je dois dire, et qui offre, pour ceux qui le veulent, une certaine porte ouverte à une réflexion plus poussée. Car ici, ce sont certaines des colonnes de l’existence humaine avec lesquelles Lelouch joue une fois de plus : les trois A évoqués dans le synopsis officiel, mais aussi le sens de la vie et l’approche de la mort, un rapport au destin, à la foi, au miracle possible. On y parle d’honnêteté dans les affaires comme dans les sentiments, de fidélité, de liens aux anciens, aux parents, et donc aussi d’héritage… et puis de rêve.
Et Lelouch termine justement en nous faisant nous aussi rêver. Rêver que les impondérables ne viennent pas gâcher ce fou et doux projet que deux autres actes prévus encore puissent venir nous raconter la suite avec les uns et les autres, ces mêmes acteurs et de nouveaux encore… avec un homme et une femme… car, oui, l’aventure c’est l’aventure ! Alors nous partons maintenant mais nous espérons y revenir très vite.
"La Trilogie d’Oslo", du cinéaste norvégien Dag Johan Haugerud, explore avec finesse les failles de nos vies affectives et sexuelles. Le premier volet - Rêves - est à découvrir ce mercredi 2 juillet.
Une fillette disparaît, un couple se retrouve filmé à son insu... Ainsi commence "Stranger Eyes" dont le titre évoque à lui seul une menace diffuse. Un thriller à découvrir en salles mercredi 25 juin.
Série noire réalisée par Guy Ritchie et portée par Pierce Brosnan, Helen Mirren et Tom Hardy, "Mobland" explore les mécanismes d’un empire criminel en déclin.
Maria, quadragénaire active, mère de quatre enfants, voit sa vie basculer lorsque son mari lui annonce brutalement qu’il veut divorcer. Récompensé par plusieurs prix, ce film norvégien sort en salles mercredi 18 juin.
Avec Peacock, le réalisateur autrichien Bernhard Wenger signe une œuvre déroutante, à la fois drôle et profondément mélancolique. Une fable noire et contemporaine sur les masques que nous portons pour survivre et qui finissent parfois par nous faire disparaître.
À travers le quotidien d’une jeune femme ordinaire et la référence mythique au concert à l’Opéra de Cologne de Keith Jarrett, le film dessine une parabole sur l’improvisation comme art de vivre.
Le spectacle Élise, la colère de Dieu du protestant Lionnel Astier, qui tournera dans le Sud pendant la belle saison, met en scène la résistance des Camisards à Louis XIV.
Longtemps perçus comme des espaces de libre expression, les réseaux sociaux sont devenus, en quelques années, le théâtre d’une confrontation permanente. Ce qui devait être un lieu de communication planétaire s’est mué en une accommunication continue : l’autre n’est plus un interlocuteur, mais un ennemi.
La grève des contrôleurs aériens a pris une nouvelle ampleur le 4 juillet, au deuxième jour du mouvement de protestation. De nombreux vols et passagers sont affectés, en France et à l’étranger.
Les députés ont voté la proposition de loi visant à allonger la durée maximum possible d’enfermement des personnes étrangères en centres de rétention administrative, mercredi 2 juillet.
Nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Nous le faisons pour obtenir des statistiques de visites et améliorer l'expérience de navigation. Consentir à ces technologies nous autorisera à traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines fonctionnalités.
Fonctionnel
Toujours activé
Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’utilisateurs afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.